Nadia Mifsud at the Malta Mediterranean Literature Festival 2022. Photo by Virginia Monteforte.

Pour la poète, romancière et traductrice Nadia Mifsud, la littérature représente une porte d’entrée vers un monde divers, qui assure un passage à travers des parcours géographiques et émotionnelles variées. Des parcours, peut-être, qui sont moins surprenante pour Mifsud, né à Malte, à la ville de Bormla en 1976, et déménagée en France depuis 1998 où elle et engagée comme traductrice indépendante.

La dimension internationale de l’œuvre de Mifsud a été soutenue en plus parmi son rôle de chef de l’atelier de traduction dans le cadre de le Festival méditerranée de la littérature de Malte. Organisée par Inizjamed, une ONG (dont Mifsud est une membre principale) qui encourage des rencontres littéraires et culturels, l’événement rassemble un éventail international d’écrivain-e-s qui traduise les écrits de l’un-e l’autre avant de les présenter sur scène pendant les nuits du festival.

Lors d’une vie définie par la langue de la littérature et solidement ancrée dans la coterie des collègues écrivains locaux, la jeune Mifsud a été choquée de découvrir que la plupart de ses camarades n’écrivaient pas de la poésie au quotidien. Elle a commencé d’expérimenter avec le genre pour consoler une cousine malade, écrivant un poème pour elle, lorsque le parent a eu une appendicite.

Mais la poésie a dû prendre un rôle secondaire pendant ses années universitaires dont elle a dédié ses forces pour poursuivre son rêve de vivre permanentement en France, et donc, maîtriser le français a devenu sa première priorité. « J’ai eu besoin de beaucoup de temps pour revenir à la poésie, » elle a réfléchi. « C’est la poésie, en fait, qu’a revenu chez mois. »

Mifsud a publié trois recueils de poésie, un roman, Ir-rota daret dawra (kważi) sħiħa (boucler (presque) la boucle, Merlin Publishers, 2017), et un livre de nouvelles, żifna f’xifer irdum (danser au bord de la falaise, Merlin Publishers, 2021), toutes s’agitant de l’expérience d’être femme, exprimé avec une honnêteté éloquente tandis que viscérale.

Mais l’effort de voyager à travers les mots n’est jamais pas trop loin de ses préoccupations, bien évident dans sa deuxième livre de poésie, kantuniera ’l bogħod (à un coin de rue, Edizzjoni Skarta, 2015), la suite de sa début en 2009, żugraga (la toupie). En fait, le titre, à un coin de rue, montre, un manier très fort, le désire de Mifsud, d’explorer les ambiguïtés de la distance et de la proximité, de ce qui et familier et, au même instant, de ce qui ne l’est pas. De comme il est facile, en les mots d’elle-même, « de décaler nos perceptions. »

Mifsud a gagné tous les trois prix de la compétition nationale de poésie en 2017, et a placé première en 2018 et aussi en 2019. Elle a été nominée for le prix nationale de livre avec son roman Ir-rota daret dawra (kważi) sħiħa, et l’a gagné deux fois avec ses recueils kantuniera ’l bogħod et varjazzjonijiet tas-skiet (variations sur le silence, Ede Books, 2021). Son dernier ouvrage, aussi de poésie, s’appelle meta tinfetaq il-folla (quand en découdre la foule, Ede Books, 2022). Mifsud est poète lauréate.

Basé sur la biographie écrit par Teodor Reljić pour le site de HELA. Image par Virginia Monteforte.

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